La problématique du chômage vue d’une optique économique


La problématique du chômage vue d’une optique économique

Mots clés : Chômage/ Croissance/ Economie/ Politique/ PIB/ Production

Auteur : Meryam Groum

On entend souvent parler de la relation étroite qui relie les dysfonctionnements économiques à la notion de la croissance économique, notamment le chômage qui est un phénomène social, effet phare de la croissance économique.


Les premiers apports des économistes pour constater la corrélation entre ces deux ébauches, commencent au 20ème siècle, plus précisément en  1962, avec la loi d’Okun qui a été proposée par Arthur Okun afin de décrire une relation linéaire de façon empirique entre le taux de croissance (du PIB) et la variation du taux de chômage. En dessous d'un certain seuil de croissance, le chômage augmente ; au-dessus de ce seuil, il diminue, à élasticité constante.

Cette loi constitue « un lien de toute première importance entre les marchés des produits et celui du travail », qui permet aux économistes de prévoir les effets d'un taux de croissance donné sur le chômage. 


Il est fondamental de rappeler que la croissance économique de tout pays constitue la richesse générée par ses différents agents économiques ayant participé à cette croissance et donc à l’évolution du produit intérieur brut de leur économie.

Plus cette croissance est bonne, plus la situation économique est favorable, et donc le résultat est satisfaisant pour les générateurs de richesses idem pour les personnes à la recherche d’un emploi.


Comme prévu, les fruits d’une croissance économique commode, se manifesteront dans la création de plus d’emplois, la relance de l’investissement pour les promoteurs de projets. Dans le cas inverse, le chômage règnerait le terreau.

 Si les gains de productivité augmentent par an et que le PIB augmentera seulement d’un point voire moins, peu de personnes auront la chance d’avoir un emploi, ce qu’on nomme la croissance potentielle, qui peut-être en faveur de certains et au détriment d’autres, et donc le chômage aurait tendance à augmenter.

Il existe aussi le problème de la hausse de production qui est supérieur à la progression de la rentabilité, et donc une pénurie au niveau des profits collectés. Le chômage est donc en avance. Ses impacts se manifestent sous forme de fléaux sociaux, tels que la criminalité, la délinquance et aussi l’image du chômeur à l’issue de la société, cette casquette qu’il porte de fardeau sur la société et la famille.


Le chômage peut aussi être le germe de certaines politiques économiques mises en œuvres par les pouvoirs publics pour corriger d’autres dysfonctionnements, par exemple pour gérer l’inflation on fait appel au chômage. 

Il s’agit d’une politique de stabilisation, dont l’objectif est d’éponger les investissements, et par conséquent moins de richesses et moins de productivité du fait du découragement des investisseurs à cause des impôts et les réglementations fiscales qui ne cessent de foisonner.


L’Etat est donc le régulateur par excellence, éminent du pouvoir d’assurer la stabilisation avec le moins de dégâts possibles.

En tous cas, le chômage se dégage de plusieurs formalités économiques qui ne sont pas toujours arbitraires mais bien pensées, ce qui constitue le défi majeur de tout Etat : Réussir sa croissance économique avec le moins de dysfonctionnement possible.


Auteur: Meryam Groum

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